Incroyable saison, incroyable épilogue que ces 4 derniers épisodes absolument sans fautes... et incroyable final.
Touchant, satisfaisant, sans faute, etc... la liste est longue. La perfection n'existe pas... Mais l'excellence si. Brillant !
La boucle est merveilleusement bouclée (cocasse de passer juste après Westworld sur un exercice de style similaire

), cette étude de cas des vices de l'Humanité, aux parallèles profonds et acérés qui questionnent profondément la nature humaine et le changement, sous le prisme de l'amour et du pardon... prends fin dans ce qui est la meilleure fin que cette série pouvait avoir.
Véritable quintessence de Gould et Gilligan, Better Sall Saul s'achève comme leur œuvre phare qui, en plus de s'élever au dessus de Breaking Bad au point de faire de Jimmy McGill le véritable protagoniste de cet univers depuis 14 ans, permet aussi à Breaking Bad de prendre encore une nouvelle dimension, où aussi l'ajout d'El Camino permet véritablement de donner une œuvre unique, complète, et incroyablement construire avec finesse.
On se rappellera donc de BCS comme l'une des rares séries cultes et historique de son époque, rejoignant des The Wire, Twin Peaks ou encore les Sopranos dans ce cercle très fermé. Et enfin, jusqu'à preuve du contraire, avec BB et El Camino, de la meilleure franchise que l'Histoire de la télévision ai connu jusqu'à présent. Quel privilège d'avoir vécu ces 14 dernières années !
Bref on pourrait en parler pendant des heures, mais parfois le silence de reconnaissance vaut 10000 mots : merci à tout ceux qui ont participés à la création de cette œuvre, de ces œuvres, et de nous offrir parmi les meilleures heures de télévision.
Et peut-être à dans 10 ou 20 ans, quand les deux génies qui nous ont offert ça décideront de refaire une escale à Albuquerque!
(Petite théorie perso : une mini série sur une bande de plouc/américains moyens, qui tombent sur le reste de l'argent d'Heisenberg, qui avait été caché par les néo-nazis. 10/20/30 ans après les événements de BB, une comédie noire absurde et acerbe sur l'idée d'un américain moyen qui d'un jour à l'autre se retrouve avec des millions, ce qu'il pourrait en faire et les conséquences, dans une Albuquerque post-Heisenberg.

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