Samurai Deeper Kyo



fini, 38 tomes
Un jeune pharmacien, Kyoshiro Mibu, rencontre une jeune femme qui se dit asthmatique et souhaite la soigner. Mais cette femme se révèle être en fait Yuya Shiina, une célèbre chasseuse de prime, « celle qui se trouve partout sur la route de Tokai ». Elle croit avoir reconnu en Kyoshiro le portrait du grand meurtrier Kyo aux yeux de démon, l'homme aux 1 000 victimes...
(source : wiki)
Avant toutes choses, Oui il existe un anim, mais il est tellement nul à chier que je n'en parlerai pas. Nul ? Il est moche, mou, les combats ne sont pas montrés, on voit une image noir avec genre des coups de sabres, et fin, et très vite il s'éloigne du manga en transformant les personnages en monstres. Alors non, je n'en parlerai pas.
Samurai Deeper Kyo est LE manga (non old school) qui m'a fait commencer à dépenser mon argent là dedans. Choisi au début un peu par hasard à la fnac car la couv avait l'air cool, j'ai très vite kiffé. J'ai commencé à la sortie du tome 6 (sur 38), et j'ai assez vite pu trouver un site francophone pour en parler, et suivre les scans. Pas les scantrads, les scans, oui, car à l'époque, on avait que ça, donc on comprenait quasiment rien, mais c'était sympa. Et ensuite, tout est parti de là, donc c'est vraiment un de mes mangas préférés.
L'histoire est assez banale et fait penser à du kenshin au début. Un samurai solitaire qui rencontre une fille, il semble être gentil mais on se doute qu'au fond c'est un assassin. Sauf que très vite, ça diffère. Quand d'un côté, le rouquin à la cicatrice essaye juste de masquer ses pulsions, de l'autre côté on comprend très vite qu'il y a deux personnes dans le même corps. Et très vite, ses vieux démons le rattrapent, l'histoire s'étoffe, on rencontre plein de personnage classes (yukimura, akira, ..), et il y a des morts. Car oui, autant au début SDK est sombre et sanglant, presque au niveau d'un Berserk, autant très vite on repart dans du shonen plus classique (voir parfois du shojo, mais c'est une autre histoire).
Les dessins sont vraiment beaux, constants sur toute la durée de l'histoire, les attaques rendent bien, les combat ont la pêche, les personnages sont bien fait, il y a vraiment peu à redire sur l'esthétisme. Les personnages sont variés, les pouvoirs se ressemblent peu, les attaquent évoluent (et finissent trop grosbill, mais bon..), mais tout reste cohérent. L'intrigue principale est un peu longue à mettre en place, car il y a facilement 6 a 8 tomes d'intro (intro de l'histoire principale hein) et même si on ne s'ennuie pas, ça ne décolle pas direct. Ensuite, c'est parti.
Les méchants sont méchants, du début à la fin. Bon, même si on comprend qu'il y a une raison à ça, ils restent méchant. Les power up sont dans l'ensemble cohérent, pas trop abusé, surtout dans le cas du personnage principal (car pour d'autres, ça craint..). Il y a de l'émotion aussi, avec des morts parmis les gentils, le passé du (des) héros, certains personnages qu'on découvre doucement, donc c'est un point positif. sauf que trop d'émotion tue l'émotion, et sur la fin on se demande si ça va pas finir en histoire d'amour, car il y a plein de moment gnangnans au possible.
Sur l'ensemble de la série, de nombreuses questions se posent vis à vis de l'histoire, la chronologie, ce que disent les gens (...), et dans l'ensemble la plus part des questions ont une réponse, ce qui est assez rare pour le souligner. Pas toutes directement, mais dans l'ensemble on y retrouve quand même son compte. Et au final, la fin est malgré tout vraiment bien.
Je conseille fortement ce manga à tout ceux qui aiment les samurai, le médiéval asiatique, avec un peu (beaucoup?) de surréalismes (pouvoirs, attaques au sabre..) sans aller taper dans les trucs overouf à la DBz ou bleach. Le manga est en cours de réédition en doubles tomes, et en version deluxe (je crois), et à mon sens vaut vraiment le coup. Encore une fois, si vous hésitez, ne regardez surtout pas l'anim, qui vous dégoûtera immédiatement.
Anecdote amusante, le sexe de l'auteur n'a jamais été confirmé. Pendant longtemps considéré comme un homme, la période "shojo" du manga à fait pencher la balance de l'autre côté, et actuellement le doute est toujours là.