Une année extrêmement riche en émotions, en surprises et en déceptions...
N'ayant pas encore eu l'occasion de jeter un œil à Baby Driver, Live by Night, Le Crime de L'Orient Express et Jumanji, sur les 27 films que j'ai vu ces 12 derniers mois je retiendrai tout particulièrement :
Côté (plus ou moins) blockbuster :Kong Skull Island : notamment pour la beauté des images... Et uniquement pour la beauté des images
Barry Seal : American Traffic, une vraie bonne surprise, l'histoire m'a captivé de bout en bout et Tom Cruise y est vraiment excellent !
War for the Planet of the Apes : superbe conclusion à la trilogie, des effets visuels bluffant, ces remake auront vraiment proposé des films intelligents & de qualité !
Côté Super-Héroïque :Logan : Une fin émouvante et un baroud d'honneur à la hauteur du mutant griffu ! Jackman forever
Guardians of the Galaxie vol.2 : Un film qui m'a vraiment fait passer par toutes les émotions possibles

j'ai ri à gorge déployée devant les délires de James Gunn, la mort de Yondu était très touchante, e film est visuellement superbe, une très bonne suite à mon avis
Thor Ragnarok : C'est LA grosse surprise. Si on m'avait dit il y a un an que mon film de SH préféré de l'année serait celui-ci... Et pourtant ! Après GotGv2 ce film continue à sortir des carcans habituels de Marvel Studio, propose un mélange de SF style années 80 et d'Heroic Fantasy qui se mélangent à merveille, les scènes d'actions sont brillantes d'inventivité, tout comme les décors. De plus derrière l'humour (parfois un peu lourd je le reconnais

) le film propose une déconstruction du personnage en miroir avec celle du premier Thor très bien gérée. Je m'incline volontiers après avoir montré si peu de foi envers le film
Côté déceptions :Justice League : Je ne vais pas en remettre une couche. Loin d'être un mauvais film, il est même plutôt bon, mais le potentiel gâché est tellement énorme...
Alien Covenant : Pareil... Tout n'est pas à jeter, plein d'idées et de concepts intéressants, mais un gros potentiel non exploité (notamment les ingénieurs) et le tout servi par des personnages creux, insipides et complètement abrutis ! Le seul à s'en sortir avec de très belles scènes, un soupçon d'écriture et de réflexion c'est l'androïde David... Et l'Alien dans tout ça perd toute sa superbe et son iconisme.
Blade Runner 2049 et Dunkerque : Je mets les deux dans le même panier car je leur reproches à peu près les mêmes choses... Deux réalisateurs que j'adore, deux films esthétiquement très beau et travaillés en terme d'ambiance et d'image, on reste scotché devant la beauté de ce qu'on a à l'écran, devant les sonorités hallucinantes de Zimmer... Mais côté Villeneuve les réflexions qu'apporte le scénario ne sont pas parvenus à me faire rentrer dans le film ou à me le rendre passionnant, donc je me suis fait ch**r pendant 2h47 et côté Nolan les personnages mal ou pas introduits ne m'ont pas permis de rentrer dans le film, d'être impliqué et seuls les scènes aériennes sont parvenues à me faire vibrer. Ca reste deux expériences intenses de cinéma mais je ne suis pas rentré dans ces films, et j'en suis assez désolé tant j'aime ces réals, leurs travaux et certains aspects de ces deux films

(sérieusement la claque visuelle de BR2049 c'est hallucinant ! mais tellement vide ! )
Transformers : The Last Knight. Bon là c'est un peu tirer sur l'ambulance mais le film le mérite. Parce que sérieusement présenter un film comme ça est une honte ! Un montage bâclé, un changement de ratio de cadre incessant qui perturbe tout le film, les Transformers quasi absents des scènes d'action (un comble !), un environnement de dingue pour le final... qui n'est pas exploité !

Je commence à croire que Bay a torché son film pour pouvoir se casser de la franchise vu l'aberration qu'il a pondu !
Et enfin, le top trois, les films qui m'ont vraiment fait vibrer, trembler, pleurer, les trois pépites de l'année pour moi :
La La Land : Grosse surprise là aussi. Je ne suis pas vraiment fan de comédies musicales mais ici Chazelle m'a charmé

la réalisation est incroyable, la maîtrise technique se sent vraiment au visionnage dans les plans séquences, les mouvements de caméra complètement fous... les acteurs principaux sont eux aussi impeccables, la montée émotionnelle de la fin du film est folle et fait se poser plein de questions sur la vie, l'amour, le coup de foudre. Brillant, tout simplement brillant
King Arthur : The Legend of the Sword : Voilà le petit kif de l'année

Quel pied ce film ! L'intensité qui se dégage des scènes (la mort d'Uther Pendragon, la condamnation à mort d'Arthur, la Dame du Lac), la beauté et la puissance évocatrice des images, le montage, un rythme effréné, complètement fou dans sa non-linéarité, des idées et des concepts de fantasy géniaux (les éléphants géants, mais ces éléphants géants

, le bullet time d'Excalibur, les dryades de la forêt qui nous laissent imaginer un univers bien plus vaste qu'au premier regard

). Sans parler de la musique qui est juste mémorable et puissante
Malheureusement le film le plus sous-noté et le bide le plus injuste de ces dernières années
Star Wars - Episode VIII : Les Derniers Jedi. Et oui, forcément. J'étais jamais ressorti d'une séance de ciné dans un état pareil. Le film m'a transporté dans la Galaxie lointaine, et a enchaîné les claques. Je n'étais pas prêt pour ça. La fin du film m'a laissé en transe. J'en reviens toujours pas c'était juste... une expérience émotionnelle, puissante et intense. Le film m'a pris aux tripes et ne m'a pas lâché jusqu'aux dernières notes du générique. Je me souviens avoir discuté avec quelques personnes à la sortie de la séance et je ne suis même pas sûr d'avoir pu leur sortir un propos plus cohérent que "cette scène était énorme"
Je retourne le voir la semaine prochaine, je pense que la densité incroyable du film nécessite un second visionnage, j'espère être préparé cette fois (mais bon me connaissant je sens venir la seconde PLS cosmique on va pas se mentir

).
Voilà pour mon bilan de l'année, comme je disais riche en émotions fortes

Désolé pour le pavé et merci d'avoir lu mes divagations jusqu'au bout
